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Le SEO est une source incontournable de trafic pour les sites web. Lorsqu’il s’agit d’adapter son SEO à l’international, certains points sont à prendre en compte pour éviter les erreurs. Dans cet article proposé par Adrien Russo, référenceur (SEO) chez Eskimoz Belgique, nous verrons comment réussir son SEO international et monolingue.
Le référencement de son site web à l’international est une problématique à prendre en compte lorsque l’on souhaite élargir sa visibilité au-delà des frontières. Il peut s’agir d’une stratégie SEO internationale multilingue ou monolingue. Dans les deux cas, il est essentiel de porter une attention particulière aux attributs Hreflang (renseignant la langue utilisée sur la page en cours) ainsi qu’à l’adaptation de son contenu et de sa stratégie de netlinking. Le contenu devant être adapté à la culture, point de vue SEO et business.
On parle d’une stratégie de référencement naturel multilingue quand plusieurs langues entrent en jeu. Mais il arrive également de devoir positionner un site web sur Google dans des pays différents mais dans des langues similaires ou identiques. Par exemple, un site français devant se positionner sur Google Belgique.
Les attributs Hreflang servent à indiquer aux moteurs de recherche le pays-cible et la langue du contenu. Elles sont indispensables à toute stratégie SEO internationale. Un site qui dispose d’une version anglaise et française devra signaler à Google que les deux versions sont similaires mais dans des langues différentes. C’est le rôle cet attribut.
Attention, selon Google, l’attribut Hreflang ne permet pas de résoudre les problèmes de contenu dupliqué. Par conséquent, si deux sites sont basés sur des langues similaires ou identiques (exemple : français (Belgique) et français (France)), alors l’attribut ne résoudra pas le souci de contenu dupliqué. Cela signifie que les deux versions devront être différentes, réécrites à destination du SEO.
Cependant, certains cas concrets démontrent que deux pages à contenu identique, insérées sur deux sites avec des ccTLD différents (comprendre ‘un domaine de premier niveau national’ comme monsite.be et monsite.fr) pourront se positionner sur deux SERPs géographiquement différentes. Pour autant, cela n’est pas absolu. Car il existe des exemples contraires.
Trois méthodes permettent d’indiquer plusieurs versions linguistiques ou régionales d’une page à Google : les balises HTML, les en-têtes HTTP et les Sitemaps.
Notons que chaque langue doit être déclarée. Si un site dispose d’une version en français et une autre en espagnol, par exemple, alors :
Par conséquent, chaque version du site aura deux attributs Hreflang. Un total de quatre lignes HTML seront donc créées (si la méthode du balisage HTML est utilisée).
L’implémentation de attributs Hreflang dans la section HTML est la plus facile à vérifier, puisqu’il s’agit de regarder dans le code source. On la retrouve sous la forme suivante :
<link rel="alternate" hreflang="code_de_langue" href="URL_de_la_page" />
C’est une méthode simple et efficace et des plugins existent sur les CMS traditionnels pour faciliter l’intégration des attributs.
Il s’agit de la méthode la moins connue et la moins utilisée malgré tous les avantages qu’elle présente. L’entête HTTP est traitée à chaque fois que la page est crawlée. Elle envoie systématiquement les informations du Hreflang à Google. Cette méthode est aussi très utile pour les fichiers non HTML (les fichiers PDF par exemple). Cette option prend la forme suivante :
Link: <http://example.com/file.pdf>; rel="alternate"; hreflang="en",
<http://de-ch.example.com/file.pdf>; rel="alternate"; hreflang="de-ch",
<http://de.example.com/file.pdf>; rel="alternate"; hreflang="de"
Utiliser cette méthode permet de jouer sur les détails en ce qui concerne la vitesse de chargement des pages. Cependant, il est plus difficile de vérifier sa bonne implémentation en particulier si les pages liées sont dans des Sitemaps différents. La balise Hrelang dans un Sitemap se présente comme suit :
<url>
<loc>http://www.exemple.com/de</loc>
<xhtml:link rel= »alternate » hreflang= »fr » href= »http://www.exemple.com/fr » />
<xhtml:link rel= »alternate » hreflang= »en » href= »http://www.exemple.com/en » />
</url>
Les pages marquées doivent faire l’objet d‘un suivi dans un environnement de test avant le lancement afin d’identifier les erreurs de marquage possible.
Référez-vous à la documentation de Google sur les attributs hreflang pour plus d’informations.
Il se peut que votre présence sur internet se déploie dans plusieurs pays, au-delà de vos frontières nationales. Dans ce cas, vous devez fournir à chaque internaute la version de vos pages web rédigées dans la langue correspondant à sa zone géographique.
Au-delà du changement de langue, il faut également prendre en compte le changement de culture. Effectivement, l’anglais des UK n’est pas identique à celui des US. Il faut adapter son contenu en ce sens.
Pour des différences plus discrètes comme le français de France et celui de la Belgique, il est important d’analyser les SERPs (pages de résultats). Cette analyse sur les requêtes stratégiques passera en revue le contenu pour identifier les différences d’optimisation.
Traduire le contenu dans une autre langue n’implique pas forcément de l’adapter aux spécificités de chaque pays ou région. Des contenus simplement traduits n’auront pas le même impact que des textes adaptés. Ce point de vue prend en compte l’axe marketing surtout. C’est pourquoi, il est essentiel de faire appel à des traducteurs professionnels ayant une grande connaissance de la culture et des expressions du pays-cible.
Enfin, comme dit plus haut, portez une attention particulière à l’analyse des SERPs. Par exemple, lorsqu’en Belgique francophone, on recherche « agence seo », en Belgique néerlandophone et aux Pays-Bas, on recherche plutôt « seo specialist » au détriment de « agentschap seo ».
Adapter son contenu peut sembler coûteux et chronophage, mais cela permet de maitriser le choix des termes les plus recherchés pour chaque zone. Aussi, ce choix définit quel discours sera le plus pertinent en fonction des spécificités de chaque zone. Cette recommandation est valable pour le SEO international multilingue ainsi que pour le SEO international monolingue.
Qu’en est-il du référencement d'un même site, sur la même langue, mais dans des pays différents ? C’est notamment le cas par exemple de la version française d’Eskimoz (sur Google.fr) et de Eskimoz.be sur Google.be. Mais également d’un site qui doit se positionner en Suisse, au Canada francophone, en France et en Belgique. Dans ce cas de figure, plusieurs recommandations peuvent s’appliquer :
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